Quand on est de confession juive, il y a certaines règles qu’il ne faut surtout pas transgresser. Évidemment, vous pouvez organiser le mariage de vos rêves, inviter tous ceux avec qui vous souhaitez partager ce grand moment. Justement, la réception est soumise à certaines exigences sur lesquelles vous devez être particulièrement vigilant. Retrouvez l’essentiel pour que votre mariage soit 100% casher.


Les règles alimentaires à suivre pour un mariage cacher

Si vous n’êtes pas de confession juive mais que vous êtes chargé de près ou de loin d’organiser le mariage, vous devez savoir que le mot cacher (casher, kosher et kasher fonctionnent aussi) désigne la conformité du repas avec les règles que l’on retrouve dans la Torah. Ces “contraintes” peuvent paraître ahurissantes mais elles font partie des fondamentaux du judaïsme. Impossible donc d’y déroger.

Pour commencer, tous les fruits et légumes sont autorisés, qu’ils soient proposés cuits ou crus.
Pour ce qui est de la viande, elle doit impérativement être casher et donc être préparée suivant un rituel spécifique, dirigé par une personne compétente.

Déjà, le choix de l’animal est important. Pour les animaux terrestres, les ruminants dont les sabots sont fendus sont les bienvenus dans les assiettes. Cela inclut le bœuf et l’agneau, la viande de mouton, de chèvre ou encore le veau. La volaille d’élevage est également admise dans l’alimentation juive. Par contre, le porc, le cheval, l’âne et tout autre animal non ruminant et sans sabot fendu est formellement interdit. Par la suite, l’abattage doit être réalisé suivant un rituel bien particulier, confié à un “shoret” qui est un rabbin dans la plupart des cas. Les poissons à écailles peuvent être intégrés à un menu cacher, ce qui n’est pas le cas des crustacés.

Les règles de cuisson sont très importantes. Selon les lois de la cacherout, le veau (ou encore l’agneau) ne doit pas être cuit dans le lait de sa mère. Cela ne vous parle pas ? Plus concrètement, cela signifie qu’un même menu ne peut inclure à la fois de la viande et du lait (ou ses dérivés). Il faut donc faire un choix.

Si votre repas de mariage inclut de la viande, il faudra faire l’impasse sur les fromages et inversement. Cette interdiction d’association ne se limite pas à la consommation. En effet, les cuissons doivent aussi se faire dans des ustensiles séparés. Autrement dit, le traiteur doit prévoir un évier, des casseroles et autres outils spécifiques pour préparer tout ce qui est viande et d’autres équipements pour le lait.

Vous l’avez certainement compris, un repas casher peut être extrêmement savoureux et servi dans des proportions plus que généreuses. Il faut simplement s’assurer que les ingrédients et les ustensiles respectent les règles fondamentales et c’est ce qui complique les choses.

Il existe des traiteurs comme Avidan Traiteur, spécialisés dans les mariages cacher. Prenez contact avec ces professionnels qui maîtrisent les contraintes des repas juifs sur le bout des ongles et qui savent jongler avec les saveurs pour vous concocter des délices dont vos invités garderont d’excellents souvenirs.

Le vin adapté pour un mariage cacher

La religion juive n’empêche aucunement la consommation d’alcool. Du coup, il est parfaitement possible de servir du bon vin, des whiskies ou encore du champagne à l’occasion d’un mariage. En revanche, il est impératif de miser sur des boissons cacher.Le vin casher est élaboré selon un processus de vinification classique. Cependant, l’ensemble des étapes est soumis au contrôle des Shommrims. Ce sont des personnes spécifiquement déléguées par les rabbins.

Lorsque les raisins arrivent à maturité, ils sont récoltés par un grand nombre d’ouvriers de toutes confessions confondues. Ce n’est que lorsqu’ils arrivent sur la table de tri que les fruits ne peuvent plus être manipulés que par des personnes triées sur les volets, autrement dit les délégués rabbiniques.

Ces derniers utilisent exclusivement des outils casher. Ainsi, chaque matériel a fait l’objet d’un procédé de nettoyage bien particulier. Il faut aussi que les fûts soient purifiés et que la mise en bouteille suive des règles précises. C’est pour cela que les contrôles sont réalisés scrupuleusement à chaque étape.

Le vin casher présente des goûts similaires aux vins classiques. Il en existe plusieurs gammes qui définissent la qualité des saveurs et des arômes. Vos invités non-juifs n’y verront que du feu ! Oui mais alors, comment reconnaître du vin casher ? C’est simple : tout repose dans l’emballage qui porte obligatoirement les précisions nécessaires. Il s’agit de logos apposés sur le bouchon, la collerette, sans oublier l’étiquette principale de la bouteille.

La certification Beth Din est tout ce qu’il y a de plus fiable puisqu’elle vous garantit qu’un rabbin a contrôlé le produit dont il atteste la conformité avec les lois de la cacheroute. L’estampillage Casher le Pessah ou KBDP devrait aussi figurer sur la bouteille. Ce sont des logos qui ne trompent pas sur la qualité casher d’une cuvée. Vous pourrez donc la proposer pour votre grand jour. En l’absence de ces signes distinctifs, vous êtes face à du vin taref, c’est-à-dire non-cacher.

Techniquement, le vin ne reste casher que s’il est servi par des juifs. C’est une règle que vos invités laïcs ne connaissent pas forcément. Dans un élan de savoir-vivre, ils pourraient innocemment servir les autres convives. C’est tout l’intérêt du logo Mevushal. Il indique que le vin casher le reste sans souci même s’il est manipulé par un laïc.

Il va de soi que le choix du vin se fera en accord avec le menu que vous avez choisi. C’est la seule façon de garantir la cohérence entre les plats et les boissons. C’est aussi l’occasion de montrer à vos proches que vous avez d’excellents goûts. Pour une harmonie sans fausse note, le vin blanc cacher accompagne l’entrée.

Choisissez-le sec ou doux mais en veillant à ce que le sucre ne prenne pas trop le dessus afin que les papilles de vos convives restent sensibles aux saveurs qui suivront. Il va de soi que le vin rouge s’accorde mieux avec la viande rouge et donc les plats principaux prévus pour votre réception de mariage cacher.

Vous serez plus serein en confiant le menu et le vin (ainsi que les autres boissons) à un traiteur casher. Vous serez libre de mentionner toutes vos préférences et l’équipe spécialisée se chargera des accords. De plus, vous pouvez être certain que les ingrédients, le mode de préparation et la cuisson sera parfaitement respectueuse des traditions juives.